La qualité de l’air intérieur est un enjeu de santé majeur, surtout si l’on considère que nous passons la plupart de notre temps à l’intérieur. Une mauvaise ventilation peut entraîner une accumulation de polluants intérieurs, tels que le dioxyde de carbone, le radon, les moisissures et les allergènes, qui peuvent affecter la santé des occupants de la maison. La VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) est un système de ventilation qui aide à prévenir ces problèmes en extrayant l’air vicié et en introduisant de l’air frais.

Il en existe différents types, chacun ayant ses avantages et ses inconvénients en termes de coût et d’efficacité.

La VMC simple flux est le type de ventilation le plus courant. Elle fonctionne en extrayant l’air vicié de la maison et en le rejetant à l’extérieur. Elle peut être autoréglable ou hygroréglable, elle ajuste le débit d’air depuis les bouches d’extraction en fonction du taux d’humidité dans la pièce ou de la pression atmosphérique. Elles peuvent être utiles pour éviter la sur ventilation et réduire la consommation d’énergie. Cependant, elles ne permettent pas de récupérer la chaleur de l’air extrait, ce qui peut être un inconvénient en termes d’efficacité énergétique.

• VMC simple flux autoréglable : entre 80€ et 250€ (hors pose)
• VMC simple flux hygroréglable : entre 250€ et 600€ (hors pose)

La double flux, quant à elle, permet de récupérer la chaleur de l’air extrait et de l’utiliser pour préchauffer l’air neuf entrant. Cela peut être un avantage en termes d’efficacité énergétique, mais cela peut également augmenter le coût d’installation. En effet, ce type de modèle nécessite un réseau de gaines plus complexe pour récupérer et distribuer la chaleur, ce qui peut augmenter le coût d’installation.

• VMC double flux : entre 800€ et 5 000€ (hors pose)

Le coût d’installation d’une VMC dépend de plusieurs facteurs, tels que :

La surface de la maison : le coût d’installation d’une VMC est déterminé par la quantité d’air à ventiler. En effet, plus la surface de la maison est grande, plus le volume d’air à renouveler est important, ce qui nécessite une VMC plus puissante et donc plus coûteuse.

le nombre de pièces à ventiler : le nombre de bouche d’extraction ou d’insufflation (pour le modèle double flux)

la complexité de l’installation : certaines installations peuvent être plus compliquées que d’autres en raison de l’emplacement des conduits, des obstacles à contourner ou des particularités du bâtiment.

Par exemple, si l’installation de la VMC nécessite des travaux importants tels que la création de conduits d’aération ou la modification de la structure du bâtiment, le coût d’installation sera plus élevé. De même, si le système de ventilation doit être installé dans un endroit difficile d’accès.

le type de VMC choisi : En fonction du modèle choisi, la VMC peut offrir des avantages différents. Par exemple, la VMC simple flux est moins chère à installer et convient aux petits budgets, mais ne permet pas de récupérer la chaleur de l’air vicié. En revanche, la VMC double flux est plus coûteuse à installer, mais offre une meilleure récupération de chaleur et améliore l’efficacité énergétique de la maison. Le choix du type de VMC dépend donc des besoins spécifiques de chaque foyer et de leur budget.

Le coût de la main-d’œuvre est également un facteur important à prendre en compte. Les tarifs varient selon les professionnels et les régions. Il est donc important (si vous ne souhaitez pas vous occuper de la pose) de demander des devis à plusieurs professionnels pour comparer les prix et trouver la meilleure offre.

Pour résumer : Installer une VMC peut être un investissement coûteux, mais cela peut être bénéfique pour la qualité de l’air intérieur et la santé des occupants de la maison. Il est important de bien comprendre les différents types de VMC disponibles et les facteurs qui influencent leur coût d’installation avant de prendre une décision.